L’Etrange découverte, chapitre 3.

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Bonjour à vous chers lecteurs ! Je vous propose de suivre un nouveau feuilleton d’aventure. Des chapitres très courts illustrés grâce à des petites scénettes réalisées avec des playmobils. Bonne lecture !

L’Etrange découverte

L’Etrange découverte, chapitre 3 : Un jeune génie prometteur fait son entrée.

cda3Nous avions cahoté toute une journée durant. Mon buggy était fort heureusement assez confortable pour éviter à Aurélia d’être trop incommodée par l’état affreux des routes de campagnes. La chance nous souriait toutefois : un temps clément, ni trop chaud, ni trop couvert nous accompagnait depuis notre départ de Washington. Qu’il était agréable de parcourir les paysages américains. Nous avions rendez-vous avec le petit génie de la Vapeur, Sullivan Earthfeet. Du haut de ses dix-huit ans, il avait déjà fait parler de lui lors de la Civil War quand il avait couvert la bataille de Bull Run grâce à un télégraphe portatif à bord de sa montgolfière blindée. Il avait ensuite participé à la réalisation du cuirassé USS Monitor.

La nuit tombait quand nous sommes arrivés à notre première étape. Une petite ferme sise tout en haut d’une colline entourée par des champs couverts de blés dorés qui s’enflammaient à la lueur du soleil couchant. Accolés à la ferme, deux imposants hangars de cuivre, de bois et de métal grisâtre dénaturaient le tableau qui aurait pu être idyllique. Alors que j’aidais Aurélia à descendre, un jeune homme se précipita vers nous en levant ses bras en manche de chemise au ciel. Un sourire de gosse émerveillé illuminait son visage. Il retira sa casquette bleue de l’armée de l’Union et vint nous saluer. C’est alors que cela se produit. Ce fut fugace. Mais je suis sûr de ce que j’ai vu. Je prenais mon bagage dans le coffre du buggy et je faisais face au jeune homme. J’ai clairement vu son visage. Son expression. Une ombre sembla passer sur ses traits. Se succédèrent la surprise, la terreur et le sourire franc et joyeux qu’il nous avait déjà adressé quelques instants auparavant. Aurélia ne remarqua rien. Sullivan vint vers moi et me serra la main. Il me dévisagea longuement, plongeant son regard juvénile dans le mien. Il me murmura quelque chose à l’oreille, puis prit le sac de la jeune femme. Il nous guida vers la maison. Je ne savais pas encore pourquoi, mais mon sang se glaça quand j’ouvris la paume de la main que Sullivan avait serré : il y avait glissé un petit médaillon ornée d’un étrange symbole. La phrase qu’il avait glissée discrètement à mon oreille résonnait comme un tonnerre menaçant grondant au loin : « Pour vous protéger d’elle ».

Commentaires

J'aime bien aussi et je suis

J'aime bien aussi et je suis tout aussi constructif que Raph ^^

Juste pour chipoter une petite concordance de temps. Je trouve que : "La nuit tombait lorsque nous arrivions à notre première étape" sonne mieux. Après ce n'est que mon avis.

Merci les amis :)

Merci les amis :)

Nicodren je suis d'accord avec toi. J'ai donc rectifié, et tu es en remerciement à la fin du chapitre :)
J.C : oui, c'est toujours un hommage :) D'ailleurs... trouveras-tu les références dans quelques noms ? (pas tous, seulement deux noms sont des clins d'oeil ^^). En tout cas merci, c'est très flatteur !